
Ce lundi 28 juillet, dans un Palais des Sports incandescent, les Éléphantes ont dominé l’Angola sur le score de 82 à 74, signant ainsi leur deuxième victoire consécutive dans la compétition.
Une entame maîtrisée, une victoire méritée
Dès les premières minutes, les Ivoiriennes imposent leur tempo. Grâce à une défense agressive et des transitions offensives bien huilées, elles prennent l’avantage au premier quart-temps (27-20). Bien que l’Angola tente de réagir, le deuxième quart reste équilibré (19-19), permettant aux locales de conserver une avance confortable à la pause (46-39).
Cependant, au retour des vestiaires, les Angolaises resserrent leur jeu et s’adjugent le troisième quart (22-18), réduisant l’écart. Malgré cette pression, les Éléphantes ne flanchent pas. Elles reprennent le contrôle dans le dernier quart (18-13) et concluent la rencontre avec autorité.
Molly Kaiser, l’arme fatale
Encore une fois, Molly Kaiser s’est illustrée comme la pièce maîtresse du collectif ivoirien. Avec 21 points, 8 rebonds et 3 passes, elle a été élue MVP du match. « Je voulais donner le meilleur pour mon pays. Cette victoire est pour nos supporters. On reste concentrées pour aller plus loin », a-t-elle déclaré, pleine de détermination.
Des piliers solides autour d’elle
Aux côtés de Kaiser, Kariata Diaby, capitaine et pivot, a dominé sous le cercle, apportant une présence physique décisive. Laetitia Sahie, quant à elle, a inscrit 9 points et salué l’ambiance électrique du Palais : « Le soutien du public nous transcende. On joue avec le cœur. »
Un public en fusion, un staff confiant
Présent en tribunes, le ministre des Sports n’a cessé de motiver les supporters, créant une atmosphère survoltée. Le sélectionneur Stéphane Leite s’est montré satisfait : « On a su gérer les temps faibles et capitaliser sur nos forces. L’équipe monte en puissance. »
Objectif : demi-finales
Première de son groupe, la Côte d’Ivoire attend désormais son adversaire des quarts, qui pourrait être le Rwanda ou le Sénégal. Le prochain match est prévu pour le 31 juillet, toujours à domicile. Une chose est sûre : les Éléphantes sont prêtes à rugir encore plus fort.