
Le magnat du hip-hop a récemment été acquitté de trafic sexuel, mais condamné pour transport de personnes à des fins de prostitution après un procès retentissant à New York. Il risque jusqu’à vingt ans de prison. Sa peine sera rendue le 3 octobre. Le rappeur se trouve toujours en détention, dans l’attente du prononcé de sa peine. Ses avocats avaient déposé fin juillet 2025 une demande de libération sous caution de 50 millions de dollars.
L’avocate de P.Diddy a déclaré avoir eu « des conversations au sujet d’une grâce », mais Trump avait déjà donné son avis sur la question. Elle a indiqué l’intention de son client à avoir une grâce présidentielle du président américain, Donald Trump. « Nous avons eu des contacts et des conversations au sujet d’une grâce », a déclaré Nicole Westmoreland, l’avocate de P. Diddy dans un entretien avec la chaîne américaine CNN, le mardi 05 août 2025. La chaine NBC qui, elle, a accordé un entretien à un entretien à un responsable de la Maison Blanche a déclaré que « la Maison Blanche ne fera aucun commentaire sur l’existence ou la non-existence d’une quelconque demande de clémence ». Donald Trump a rejeté vendredi dernier toute grâce présidentielle, décrivant quelqu’un de « très malveillant » lors d’une interview avec la chaîne Newsmax.
Donald Trump a toutefois révélé qu’il était très ami au rappeur. « J’étais très ami avec lui et il semblait être quelqu’un de gentil », a-t-il confié soulignant que des personnes lui ont demandé de gracier le rappeur. « Mais quand je me suis présenté aux élections, il était très hostile et c’est difficile, vous savez ? Je suis comme vous, nous sommes des êtres humains, n’est-ce pas ? », a-t-il interrogé avant de déplorer cette attitude de celui qui était son ami. « Nous n’aimons pas que certaines choses brouillent notre jugement, mais quand vous connaissez quelqu’un, que tout va bien, puis que vous vous présentez aux élections et qu’il fait des déclarations terribles, […] je suis honnête, ça rend les choses plus difficiles », a-t-il déploré.
P. Diddy pourrait risquer jusqu’au moins 10 ans de prison pour chacun des deux chefs d’accusation de transport de personne à des fins de prostitution pour lesquels il a été condamné.