
Et c’est du côté du Paris Saint-Germain que le malaise est le plus palpable.
Une représentation en trompe-l’œil
Certes, le PSG semble bien représenté avec neuf joueurs en lice : Désiré Doué, Gianluigi Donnarumma, João Neves, Nuno Mendes, Fabian Ruiz, Khvicha Kvaratskhelia, Vitinha, Achraf Hakimi et Ousmane Dembélé. Pourtant, derrière cette vitrine flatteuse se cache une réalité plus controversée : plusieurs cadres du club parisien ont été écartés sans ménagement. Parmi eux, Bradley Barcola, Marquinhos… et surtout Willian Pacho.
🇪🇨 L’absence de Pacho, une incompréhension internationale
L’exclusion du défenseur équatorien Willian Pacho suscite une vive indignation, notamment dans son pays natal où l’on peine à comprendre cette mise à l’écart. Et pour cause : ses performances solides tout au long de la saison, sa régularité et son impact défensif auraient pu légitimement lui valoir une place parmi les meilleurs.
Des explications qui peinent à convaincre
Interrogé dans L’Équipe, Vincent Garcia, rédacteur en chef de France Football, tente de justifier ces absences : « Ce n’est pas une sanction, les deux joueurs ont eu moins de la moitié des votes de la part du comité des listes (…) Luis Figo, Fabio Capello et le juré islandais Vidir Sigurdsson choisissaient plus Marquinhos, là où les journalistes français étaient plus enclins à choisir Pacho (…) Si le PSG avait remporté la finale, ça aurait été difficile de ne pas faire un strike. »
Mais ces explications, bien que détaillées, ne suffisent pas à apaiser les critiques. La division des votes et la position défensive des joueurs semblent avoir joué contre eux, révélant les limites d’un système de sélection parfois opaque.
Un système à revoir ?
Ce premier scandale autour du Ballon d’Or 2025 relance le débat sur les critères de sélection et la transparence du processus. Car si le PSG peut se targuer d’une forte présence, l’absence de certains de ses piliers, et notamment celle de Willian Pacho, jette une ombre sur la crédibilité de la liste.
Au dela des plaintes parci par là l'on se demande si le Ballon d’Or récompense vraiment les meilleurs joueurs du monde… ou seulement les plus visibles ?