Dans un communiqué signé le lundi 4 août 2025 par son conseiller spécial en charge de la communication, Camille Battey, et consulté par l’AIP, M. Touré tient à clarifier sa position : « Il n’est pas acteur sur le terrain, ni impliqué dans la gestion opérationnelle de ces déguerpissements. »
Selon ses explications, le conflit oppose exclusivement les investisseurs chinois – détenteurs légaux de parcelles acquises auprès du Fonds de Prévoyance Militaire (FPM) – à des occupants sans droit foncier reconnu, qu’il qualifie de “squatters armés et organisés”. Ces derniers, selon le communiqué, « refusent toute solution honorable proposée par les autorités et exigent la restitution gratuite de terres pourtant légalement immatriculées au nom du FPM. »
Le PDG rappelle également que la société immobilière Sophia SA a achevé son travail de lotissement sur l’ensemble des 910 hectares concernés, incluant les 541 hectares en question, et ce, depuis plus de 15 ans. Depuis cette période, elle ne serait plus engagée dans aucune action de libération ou d'exécution sur le terrain.
Battey met en garde contre toute tentative de faire porter une quelconque responsabilité à M. Touré : « Toute tentative d’impliquer injustement le Directeur général expose ses auteurs à des poursuites judiciaires. »
Ce communiqué vise à rétablir les faits dans un contexte tendu, où la confusion autour des acteurs et des responsabilités semble alimenter tensions et mésinterprétations sur le terrain.
