Aux environs de 23 heures, un autobus de la SOTRA est parti en fumée, tandis qu’un véhicule intelligent de l’unité « Police Secours » a été sévèrement endommagé. L’origine ? Une attaque coordonnée perpétrée par des individus armés et cagoulés. Cet épisode dramatique, survenu à quelques mois de l’élection présidentielle, ravive les inquiétudes autour de la sécurité nationale.
Une réaction immédiate des autorités
Face à l’ampleur des événements, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, le Général Vagondo Diomandé, s’est exprimé le dimanche 3 août sur RTI1. Son objectif : lever toute ambiguïté sur la situation et rassurer les citoyens ainsi que les partenaires internationaux. Selon lui, les forces de l’ordre, alertées par des renseignements crédibles depuis les récentes déclarations de certains partis politiques, ont pu anticiper les troubles et interpeller 11 suspects.
Une stratégie délibérée de déstabilisation ?
Le ministre ne mâche pas ses mots : ces violences ont pour but de semer la psychose dans la population. Des aveux filmés, recueillis dans le respect des procédures légales, ont été diffusés à la télévision nationale, confirmant les intentions et le mode opératoire des assaillants. Ces actions, souligne-t-il, s’inscrivent dans un schéma orchestré visant à fragiliser le climat sociopolitique du pays.
Une justice qui se veut irréprochable
Pour répondre aux critiques sur d’éventuelles arrestations arbitraires, Vagondo Diomandé rappelle que depuis 2011, chaque affaire est traitée dans un cadre juridique strict, conforme aux principes d’un État de droit. Toutes les personnes interpellées seront traduites en justice, promet-il, et les enquêtes se poursuivent pour identifier d’autres complices.
Un appel à la vigilance et à l’unité
Enfin, le ministre lance un avertissement clair : tous ceux qui prendront part à ces actes de déstabilisation seront poursuivis sans relâche. Il assure que les forces de sécurité sont prêtes à défendre l’Ordre, la Sécurité et la Paix, coûte que coûte. Un message qui se veut rassurant, mais aussi ferme, dans un contexte politique sous haute tension.
