
« Aujourd'hui, je parviens à couvrir les besoins essentiels de ma famille. Mes enfants sont scolarisés, bien nourris, et les jours difficiles sont désormais derrière nous grâce aux Filets Sociaux », confie-t-elle avec fierté, devant son étal de linge de maison installé dans une rue animée.
Lancée dans le cadre de la stratégie nationale de réduction de la pauvreté, cette politique consiste à fournir des transferts monétaires trimestriels — à hauteur de 36 000 FCFA — aux ménages les plus défavorisés, pour une durée de trois ans. Mais au-delà de l’aide financière, c’est une dynamique de résilience économique qui est enclenchée.
À quelques encablures, dans le quartier Cafétou, Dozagnon Taïba raconte, elle aussi, une renaissance. Après avoir tout perdu à la mort de son époux, elle est passée du commerce ambulant à la gestion d’une petite boutique. « Ce programme m’a aidée à me relever et à retrouver ma dignité », dit-elle avec émotion.
Depuis 2017, les Filets Sociaux Productifs ont touché plus de 457 000 ménages à travers les 31 régions du pays. Un impact considérable, qui a permis à des centaines de milliers de familles de sortir progressivement de la précarité, en développant des activités génératrices de revenus.
Le 18 juin 2025, le programme a franchi une nouvelle étape avec le lancement officiel du paiement à 70 000 nouveaux ménages, identifiés comme vivant dans l’extrême pauvreté. Ce déploiement illustre la volonté du gouvernement de faire de la protection sociale un pilier central du développement humain.