L’annonce a été faite par Joseph Nyemah, Représentant de la FAO en Côte d’Ivoire, lors d’une audience accordée par le Ministre d’État, Ministre de l’Agriculture, du Développement rural et des Productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani, le 29 juillet 2025.
Une denrée au cœur des habitudes alimentaires
Il convient de rappeler que le riz occupe une place centrale dans les habitudes alimentaires des Ivoiriens, avec une consommation moyenne annuelle de 84 kg par habitant. Pourtant, la production locale reste insuffisante face à la demande : en 2024, la Côte d’Ivoire n’a produit que 1,55 million de tonnes, alors que les besoins du marché se situent entre 2,5 et 2,8 millions de tonnes.
Ainsi, malgré un potentiel agricole considérable, le pays demeure fortement dépendant des importations. D’où l’intérêt de cette digitalisation, qui vise à améliorer la productivité, la traçabilité et l’organisation de la chaîne de valeur rizicole.
Trois événements majeurs en perspective
Au-delà de cette annonce, la FAO prévoit trois événements importants, pour renforcer les dynamiques agricoles et mobiliser les acteurs du secteur :
Du 9 au 12 septembre 2025 : 17ᵉ réunion de l’équipe multidisciplinaire de la FAO pour l’Afrique de l’Ouest (MDT17) à Abidjan, réunissant ministres, partenaires techniques, OSC et acteurs privés.
Le 16 octobre 2025 : Journée mondiale de l’alimentation, qui coïncidera avec le 80ᵉ anniversaire de la FAO, marquant un moment symbolique pour célébrer les avancées en sécurité alimentaire. Premier trimestre 2026 : Forum de mobilisation des ressources, dédié au développement des agropoles, dans le cadre de l’initiative « Main dans la main ».
Une collaboration saluée par le gouvernement
Face à ces perspectives encourageantes, le Ministre d’État Adjoumani a exprimé sa reconnaissance, soulignant la rapidité d’action de la FAO : « Récemment, le Représentant est passé me voir pour s’enquérir des priorités du gouvernement dans le secteur agricole.
En un temps record, il revient avec un projet sur le riz qui est un secteur prioritaire pour nous. Je ne peux qu’être heureux et reconnaissant à la FAO. »
