L’objectif demeure inchangé : raffermir les liens d’amour, de fraternité et de solidarité entre frères et sœurs, socle d’une paix durable, de cohésion sociale et de développement communautaire. Cette célébration était placée sous le sceau des initiatives concrètes, avec des retombées significatives pour les populations locales.
Portée par l’ambassadeur Claude Sahy Soumahoro, cette rencontre a connu une mobilisation populaire. Plus encore que l’édition précédente, les fils, filles et descendants de la famille Soumahoro, venus des différents villages du canton, ont répondu à l’appel de l’unité familiale. Mais au-delà de l’aspect festif, la cérémonie a été l’occasion de poser des actes de développement à fort impact social, grâce au soutien de l’État et surtout du président de la République, Alassane Ouattara. Le chef de cabinet du Chef de l’État a transmis plusieurs appuis à la communauté. Parmi les annonces phares : la construction d’un château d’eau à Dingouin, pour un coût estimé à 2 milliards de FCFA. Ce projet structurant permettra de desservir six villages environnants, améliorant ainsi l’accès à l’eau potable pour des centaines de familles.
Dans une dynamique d’autonomisation des femmes, un fonds d’un million de FCFA a également été mis à leur disposition. Cette enveloppe vise à financer des activités génératrices de revenus à travers un mécanisme de crédit rotatif, renforçant ainsi l'inclusion économique et la solidarité féminine. Les jeunes ne sont pas en reste. Grâce à une première enveloppe d’un million de FCFA, 20 jeunes du canton bénéficieront de formations intégralement financées pour l’obtention de leurs permis de conduire. Objectif à terme : former 100 jeunes, afin de leur offrir une qualification professionnelle, une réelle opportunité d’insertion sur le marché de l’emploi.
Dans la foulée, Claude Sahy Soumahoro a annoncé d’autres projets à venir : la réhabilitation des deux écoles du village, avec la construction de latrines modernes et la mise en place d’une cantine scolaire, pour améliorer les conditions d’apprentissage des élèves. Il a également réaffirmé l’engagement du Chef de l’État à soutenir financièrement, de manière mensuelle, les patriarches du canton, à travers un don d'un million de F CFA. Prenant la parole, Claude Sahy a souligné le sens profond de ces retrouvailles : « L’an dernier, nous avons lancé un pari audacieux : rassembler toutes les filles, tous les fils et patriarches de la famille Soumahoro. Ce fut un moment mémorable. Cette année, nous avons voulu aller plus loin en posant des actes concrets pour améliorer les conditions de vie de nos parents ». Et d’ajouter : « je voudrais exprimer, en notre nom à tous, ma profonde gratitude à l’État de Côte d’Ivoire et surtout au président de la République, pour son accompagnement constant aux familles et communautés rurales ».
Une deuxième édition réussie, empreinte de fraternité et de projets structurants, qui confirme la volonté de la famille Soumahoro d’unir traditions, solidarité et développement. « Aujourd’hui, grâce à cette fête, des liens se tissent, des familles se redécouvrent. À travers cette fête, nous apprenons que l’union est notre force. Et nous envisageons même d’en faire une tradition annuelle, à l’image du "Pâquinou" chez les Baoulé. Une véritable institution culturelle et sociale », a fait savoir au nom de toutes les familles, Goué Soumahoro Anatole. Il a saisi l'occasion pour lancer un vibrant appel. « À l’origine, cette fête est née de la volonté de rassembler tous les membres de la famille Soumahoro, dispersés dans plusieurs villages du canton et ailleurs. À mes frères, à mes sœurs, à nos mères et à toute la famille Soumahoro, je lance un appel : approprions-nous cette initiative. Accueillons-la avec joie, avec sérieux, avec engagement. C’est notre héritage, notre force. Le canton Thê est engagé derrière son fils Claude Sahy et le Président de la République Alassane Ouattara. Nous leur exprimons notre profonde reconnaissance », a-t-il engagé.
Manuel Zako
