
Les ‘’Chinois’’ de DJ Arafat ne célèbreront pas cette année le 6ème anniversaire de décès de leur ‘’président’’. Une décision prise et portée à leur endroit par Tina Glamour, la mère du chanteur. Dans une vidéo publiée sur sa page Facebook, elle a formellement interdit toute manifestation publique sur le lieu de l’accident et toute commémoration au cimetière de Williamsville sur la tombe de DJ Arafat. « Je ne veux pas voir de manifestation au cimetière encore moins sur le lieu de l’accident », a-t-elle martelé sur un ton ferme dans sa vidéo avant d’appeler les autorités sécuritaires à mâter toute personne qui outrepasserait ses consignes. « Si vous voyez des gens manifester dans ces endroits, chicotez-les », a-t-elle appelé.
L’interdiction de manifester revendiquée par Tina Glamour ne sera pas la seule mauvaise nouvelle ce mardi 12 août 2025 pour les fans de DJ Arafat. Ceux-ci apprendront des avocats de DJ Arafat et de ses ayants-droits qu’une plainte a été déposée au tribunal. Même si cette plainte ne vise pas directement le Daïshikan, elle concerne toutefois le contrôle de son héritage. Héritage musical s’entend.
Cette plainte, selon nos sources, a été déposée en juillet 2025 à Abidjan. Une autre serait en cours à Paris en France. En objet de cette plainte, apprend Lavenir.ci, le conseil juridique de DJ Arafat avec ses avocats y compris dénoncent un « braconnage » de l’héritage musical du Daïshikan. Une première dénonciation publique avant de saisir la justice avait déjà été faite, à la sortie début juillet 2025, d’un album posthume de DJ Arafat.
De fait, fans et staffs avaient été surpris de voir sur les plateformes musicales la sortie d’un album posthume de DJ Arafat baptisé ‘’In memory’’. A la signature de cette œuvre, le producteur David Monsoh. Sur cette œuvre, on retrouvait des titres de DJ Arafat datant de 2017 et 2018 mais qui n’avaient pas été promus par l’artiste de son vivant. Dans un courrier de David Monsoh avec en objet ‘’Information sur la sortie d’un nouveau projet incluant DJ Arafat’’ que Lavenir.ci a pu consulter, le producteur reconnaissait et avouait n’avait informé aucun héritier ni un membre du staff de l’artiste avant la sortie de cette œuvre posthume. « Je reconnais que les ayants droit n’ont pas été préalablement contactés avant la sortie de ce projet, et je tiens à m’en excuser sincèrement. Il ne s’agissait en aucun cas d’un manque de considération, mais d’un retard de communication que je regrette profondément », pouvait-on lire dans son courrier.
Par ailleurs, le producteur promettait une redistribution des royalties générées par l’œuvre aux ayants-droits de DJ Arafat. « Je vous assure que l’ensemble des droits liés à l’utilisation de l’œuvre de DJ Arafat seront versés dans les délais réglementaires, selon les modalités habituelles de gestion des droits d’auteur et des droits voisins. Vous serez bien entendu tenus informés des relevés de diffusion et de l’évolution du projet », avait-il promis.
La faute étant grave selon l’entourage de DJ Arafat, il fallait saisir la justice pour réparation des dommages se chiffrant à des centaines de millions F CFA. Un problème similaire avait déjà fait surface les années antérieures sur les droits digitaux de DJ Arafat et impliquant le même producteur. Une conférence de presse devrait être animée les prochains jours par les avocats de DJ Arafat.