
Cette déclaration, relayée sur sa branche armée via Telegram, fait suite à la visite très médiatisée de l’émissaire américain Steve Witkoff dans la bande de Gaza.
Une visite controversée, un refus catégorique
Le représentant américain s’était rendu, la veille, dans un centre de distribution de la Fondation humanitaire pour Gaza (GHF), laissant entendre que le Hamas pourrait envisager de déposer les armes. Une suggestion immédiatement réfutée par le mouvement palestinien, qualifiant la visite de « mise en scène » visant à détourner l’attention de ce qu’il considère comme une « campagne de famine » orchestrée par Israël.
La résistance comme ligne rouge
À travers sa déclaration, le Hamas réaffirme son droit à la résistance tant que l’occupation israélienne persiste. Ce droit, qu’il estime reconnu par le droit international, reste selon lui la seule réponse face à un blocus qui étouffe Gaza depuis des mois. L’annonce intervient alors que 14 pays, dont la France et le Royaume-Uni, envisagent une reconnaissance formelle de l’État palestinien à l’ONU en septembre , un geste salué mais jugé insuffisant s’il n’est pas suivi d’actions concrètes contre la colonisation.
Le bilan humain s’alourdit
Sur le terrain, les violences continuent. Au moins 51 Palestiniens ont été tués par des frappes israéliennes le même jour, ciblant notamment la zone d’al-Mawassi. Les victimes incluent une mère et sa fille réfugiées sous une tente. Depuis octobre 2023, les chiffres sont glaçants : 60 430 morts et 148 722 blessés, alors que le blocus renforcé depuis mars 2025 a déjà causé la mort de 169 civils par malnutrition, dont 93 enfants. Une situation que l’ONU qualifie désormais de « famine généralisée ».
Otages et guerre médiatique
Sur le plan stratégique, le Hamas maintient la pression en diffusant une vidéo de l’otage israélien Evyatar David. À ce jour, 49 otages sont encore détenus, et l’armée israélienne menace de poursuivre les combats si leur libération n’est pas assurée.