
Dans une annonce qui fait déjà grincer des dents, le président américain Donald Trump a déclaré vouloir appliquer un tarif douanier supérieur à 10 % sur les marchandises provenant d’une centaine de pays, notamment ceux d’Afrique et des Caraïbes. « On leur appliquera probablement un tarif unique, légèrement au-dessus de 10 %. » a-t-il affirmé, revenant d’un déplacement en Pennsylvanie.
Une approche inhabituelle
Cette orientation marque une rupture avec les politiques commerciales précédentes. Généralement, les grands partenaires commerciaux ,Chine, Union européenne, Mexique, sont au cœur des stratégies de redressement du déficit. Pourtant ici, les pays visés sont loin de peser dans la balance commerciale américaine.
Howard Lutnick, secrétaire au commerce, a précisé que les pays ciblés, essentiellement en Afrique et dans les Caraïbes, « n’ont pas grand-chose à voir avec les déséquilibres que nous cherchons à corriger ». Une déclaration qui soulève des interrogations sur les motivations réelles de cette politique.
Des conséquences diplomatiques et économiques à prévoir
Alors que les échanges avec ces régions restent modestes, cette mesure pourrait fragiliser des économies émergentes déjà dépendantes du commerce avec les États-Unis. Elle risque également d’entraîner des tensions diplomatiques, voire des mesures de rétorsion.
La volonté d’imposer un tarif uniforme à autant de pays, indépendamment de leur poids économique, laisse perplexe. Est-ce un signal envoyé à l’électorat national ou une réorientation durable de la politique commerciale américaine ?