
En effet, le programme BRILLIANT, porteur d’une initiative prometteuse, a dû suspendre ses activités une semaine seulement avant le lancement d’un essai clinique crucial, en raison du retrait des financements américains.
Cette décision, malheureusement, n’est pas sans conséquence. D’une part, elle ralentit l’élan scientifique qui devait marquer un tournant dans la lutte contre l’épidémie. D’autre part, elle met en lumière la vulnérabilité des chercheurs locaux, qui peinent à accéder aux ressources nécessaires pour mener des études à fort impact.
Selon le professeur Abdullah Ely, chef de groupe en thérapie génique, « il n’est pas toujours possible pour tout le monde d’obtenir ce financement et de pouvoir faire son travail… cela a un impact sur la recherche, cela a un impact sur les personnes qui mènent la recherche ».
En somme, la suspension du projet BRILLIANT ne représente pas seulement un ralentissement scientifique. Elle soulève également une problématique structurelle : sans soutien financier constant, les avancées majeures risquent d’être compromises, surtout dans un pays où le VIH reste une préoccupation sanitaire majeure.
Pour aller de l’avant, il devient urgent de renforcer les partenariats internationaux, tout en développant des solutions locales de financement, afin que des projets vitaux comme BRILLIANT ne soient plus à la merci de décisions politiques extérieures.