Cette nouvelle attaque, qui marque le troisième jour d’un conflit d’une ampleur inédite, ravive les craintes d’un embrasement régional.
Une escalade meurtrière
D’une part, selon les services médicaux israéliens Maguen David Adom, ces frappes ont notamment touché Tel-Aviv, Haïfa et Ramat Gan, où des immeubles résidentiels ont été endommagés, plongeant la population dans un climat de chaos et de peur. D’autre part, alors qu’Israël tentait d’intercepter une partie des missiles grâce au Dôme de fer, plusieurs impacts ont tout de même causé des dégâts matériels considérables.
Vers un conflit de longue durée ?
Face à ces frappes, Téhéran affirme que ses attaques sont “précises et efficaces”. Le président iranien Massoud Pezechkian, dans une déclaration officielle, a averti : « La nation iranienne ne restera pas silencieuse face à ce crime. Notre réponse légitime fera regretter à l’ennemi son acte insensé. »
En parallèle, les Gardiens de la Révolution affirment que leurs missiles ont atteint avec succès plusieurs bases militaires israéliennes et promettent des opérations encore plus dévastatrices en cas de nouvelles attaques. « Cette confrontation sera douloureuse pour les agresseurs. Nos frappes continueront. », a martelé Abolfazl Shekarchi, porte-parole des forces armées iraniennes.
Israël riposte et menace Téhéran
De son côté, Israël ne compte pas laisser ces frappes sans réponse. Le Premier ministre Benyamin Netanyahou s’attend à plusieurs vagues d’attaques iraniennes et assure que la riposte sera encore plus forte. De plus, le ministre de la Défense Israël Katz menace directement Téhéran, déclarant : « Les habitants de Téhéran paieront le prix des frappes iraniennes sur nos civils. » . Depuis le début des hostilités, le bilan humain s’alourdit de part et d'autre sans compter les bléssés, selon les deux ministères de la Santé en conflit.
Une communauté internationale préoccupée
Pendant ce temps, la communauté internationale tente d’éviter une guerre totale. Le président français Emmanuel Macron plaide pour une reprise du dialogue, tandis que l’ONU met en garde contre les dangers pour les sites nucléaires. En outre, les négociations entre l’Iran et les États-Unis étant au point mort, Téhéran a suspendu sa coopération avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).
Quelle issue pour cette crise ?
Finalement, cette nouvelle vague de violences, alimentée par des frappes mutuelles, souligne la fragilité de la situation au Moyen-Orient. L’escalade actuelle pousse la région vers une confrontation dont les conséquences pourraient être incontrôlables.
