
Après l’incendie du presbytère de Taï, survenu récemment, un nouveau drame frappe la communauté catholique : dans la nuit du 15 au 16 juillet, la paroisse Notre-Dame de Nazareth de Guiglo a été la cible d’un cambriolage audacieux.
Une opération minutieusement exécutée
Les cambrioleurs ont forcé l’entrée de la sacristie, emportant avec eux des vêtements liturgiques et plusieurs objets utilisés lors des célébrations religieuses. Leur méfait ne s’est pas arrêté là : la procure a également été ciblée, notamment pour les bouteilles de vin de messe, essentielles aux rites eucharistiques. Le bureau du vicaire, le Père Dely Dion Rodrigue, a été retrouvé totalement saccagé, symbole d’une atteinte grave au sanctuaire de la foi.
Une communauté sous le choc
Le climat est à l’émotion et à l’indignation. Un fidèle, visiblement affecté, s’est confié : « Ils ont défié le Seigneur, croyant y trouver un trésor. Mais il n'y avait pas de pactole. » Ces paroles traduisent la douleur de toute une communauté, déjà fragilisée par les événements précédents.
La foi face à l’épreuve
Malgré la gravité de la situation, les fidèles de Guiglo s’efforcent de conserver leur foi intacte. L’acte, jugé sacrilège par plusieurs membres de la paroisse, suscite une vague de solidarité et de soutien.
Les autorités religieuses, quant à elles, appellent à la prudence et à renforcer la sécurité autour des lieux de culte, devenus de plus en plus vulnérables.