
Cette rencontre, placée sous l’égide de la Plateforme nationale intergouvernementale science-politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (PEBES), visait à mobiliser les professionnels de la presse autour des enjeux liés à la conservation de la nature et à la protection des services écosystémiques essentiels à la vie.
La directrice générale de l’Environnement, Jeanne N’Tain, a insisté sur le rôle stratégique des journalistes. “Vous êtes les passeurs de messages, les amplificateurs de conscience, les constructeurs d’opinion”, a-t-elle déclaré, soulignant la nécessité pour les médias de vulgariser les connaissances scientifiques afin de toucher efficacement les populations.
Créée en février 2025, la PEBES se présente comme le miroir national de l’IPBES (Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques), souvent surnommée le “GIEC de la biodiversité”. Elle vise à instaurer un dialogue entre scientifiques, décideurs, communautés locales, société civile et médias pour une gestion inclusive des ressources naturelles.
Dr Hyacinthe Tié, intervenant lors de l’atelier, a rappelé que l’IPBES, créée en 2012, fournit des évaluations scientifiques rigoureuses sur l’état de la biodiversité mondiale. Il a insisté sur le fait que la préservation de la nature n’est pas seulement une question d’environnement, mais bien de survie humaine, tant les ressources alimentaires, les sols fertiles et l’eau dépendent d’écosystèmes équilibrés.
La coordinatrice nationale de la PEBES, Agnès Kouamé, a présenté les missions de cette plateforme nationale : coordonner les efforts en matière de conservation, valoriser la biodiversité locale et s’appuyer sur les recommandations scientifiques internationales pour bâtir des politiques publiques efficaces.
En conclusion, Mme N’Tain a lancé un appel clair : “La biodiversité, c’est la vie. Si nous ne prenons pas garde, c’est notre propre survie qui est en jeu.”